Poésie, révolte et insolence, l’œuvre fulgurante et fondatrice de Jean Vigo en 3 films. - Zéro de conduite : C'est la rentrée scolaire dans un collège de province. La vie reprend avec les chahuts au dortoir, les punitions traditionnelles, les récréations, les études houleuses et les conflits avec l'administration. Un soir, les pensionnaires décident de se libérer de l'autorité des adultes et déclenchent une révolte. Une œuvre impertinente et iconoclaste, la plus autobiographique de Jean Vigo. - A propos de Nice :Une promenade dans Nice où l'on voit le décor et son envers. Avec ce court-métrage qu'il décrivait comme un «point de vue documenté», Jean Vigo se positionne en faveur d'un art engagé, il construit son film sur des contrastes, des associations d'images chocs et porte un regard satirique sur le monde fortuné des estivants. - Jean Taris ou la natation : Trois semaines après la réalisation de ce qui devait constituer le premier volume d’une série sur le sport, et restera finalement prototype sans suite, Vigo le reniait déjà. Pourtant, le traitement que Vigo réserve à l’insu sans doute de son sujet, au champion de France de natation d’alors, tient du prodige d’ironie non méchante : nous saurons tout de la nage en piscine, et à la fois rien, bien sûr. L’effort humain est célébré, mais moquée est sa prétention à s’ériger en modèle.